Difference between revisions of "Wilhelmina Coops"

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"Comme il n’y avait pas d’enfant à garder, j’ai aidé le maître de maison à mettre sous presse son Traité de Documentation. [...] L’ouvrage était terminé mais il devait être relu. Le professeur Otlet avait une écriture très peu lisible, ce n’était donc pas facile pour l’éditeur de  déchiffrer le manuscrit. Je corrigeais les épreuves. Parfois il y avait un mot que ni l’imprimeur, ni moi, ne pouvions relire, il fallait alors demander au professeur Otlet qui, la plupart du temps, n’avait pas le temps! Je faisais de mon mieux pour rendre le texte plus compréhensible! J’avais des lunettes spéciales. Je travaillais chez lui, rue Fétis, et pendant six mois, nous avons été assis à la même table. Nous nous faisions face. Parfois, je l’accompagnais aux débats de l’hebdomadaire Le Rouge et le Noir. C’était un orateur éloquent."
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<blockquote>Comme il n’y avait pas d’enfant à garder, j’ai aidé le maître de maison à mettre sous presse son Traité de Documentation. [...] L’ouvrage était terminé mais il devait être relu. Le professeur Otlet avait une écriture très peu lisible, ce n’était donc pas facile pour l’éditeur de  déchiffrer le manuscrit. Je corrigeais les épreuves. Parfois il y avait un mot que ni l’imprimeur, ni moi, ne pouvions relire, il fallait alors demander au professeur Otlet qui, la plupart du temps, n’avait pas le temps! Je faisais de mon mieux pour rendre le texte plus compréhensible! J’avais des lunettes spéciales. Je travaillais chez lui, rue Fétis, et pendant six mois, nous avons été assis à la même table. Nous nous faisions face. Parfois, je l’accompagnais aux débats de l’hebdomadaire Le Rouge et le Noir. C’était un orateur éloquent.<ref>Françoise Levie, "Filmer Paul Otlet," Cahiers de la documentation, 2012/2, p. 77.</ref></blockquote>
  
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Wilhelmina Coops wikipedia:Wilhelmina Coops


Wilhelmina (Milisa) Coops in an interview with Françoise Levie:

Comme il n’y avait pas d’enfant à garder, j’ai aidé le maître de maison à mettre sous presse son Traité de Documentation. [...] L’ouvrage était terminé mais il devait être relu. Le professeur Otlet avait une écriture très peu lisible, ce n’était donc pas facile pour l’éditeur de déchiffrer le manuscrit. Je corrigeais les épreuves. Parfois il y avait un mot que ni l’imprimeur, ni moi, ne pouvions relire, il fallait alors demander au professeur Otlet qui, la plupart du temps, n’avait pas le temps! Je faisais de mon mieux pour rendre le texte plus compréhensible! J’avais des lunettes spéciales. Je travaillais chez lui, rue Fétis, et pendant six mois, nous avons été assis à la même table. Nous nous faisions face. Parfois, je l’accompagnais aux débats de l’hebdomadaire Le Rouge et le Noir. C’était un orateur éloquent.[1]
Rue Fétis 44, Brussels
  1. Françoise Levie, "Filmer Paul Otlet," Cahiers de la documentation, 2012/2, p. 77.